
Une partie moins encourageante se cache derrière le dynamisme du crédit immobilier. C’est ce qui ressort du rapport du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) publié en octobre dernier en mettant en exergue les différents éléments conduisant à cette conclusion. Une vigueur qui pourrait mettre dans une situation critique les banques ainsi que les emprunteurs.
En concentrant ses études sur le marché immobilier tertiaire européen sur les neuf premiers mois de cette année, le cabinet de conseil CBRE est parvenu à conclure que ce segment n’était pas au mieux de sa forme. Tout cela, parce que durant cette période, sa croissance a affiché un recul non négligeable porté notamment par le ralentissement des transactions dans certains pays.
Chargé d’analyser les risques systémiques liés aux emprunts bancaires, le HCSF est bien placé pour savoir que le taux bas des intérêts du crédit immobilier représente une menace. Pour en éviter les effets néfastes, il est prêt à adopter différentes mesures capables d’endiguer cette tendance baissière. Dans ce sens, différentes pistes sont étudiées.
Alors que les emprunteurs trouvent leur compte dans la tendance baissière des taux d’intérêt des crédits immobiliers, l’État à travers le Haut Conseil à la Stabilité Financière (HCSF) et certains observateurs espèrent une reprise de la cadence en se souciant de l’état de santé des banques. Pour éviter des risques majeurs, ces dernières ont en effet intérêt à voir une remontée modérée.
Au Canada, de nombreux analystes s’accordent à dire que la situation économique des Canadiens est relativement bien en regardant de près différents indicateurs pointant dans ce sens. Ce qui n’est pourtant pas l’avis des ménages qui estiment que leurs finances sont au plus mal. Une circonstance qui s’explique à travers deux facteurs majeurs.