
Depuis 2000, les ménages ont perdu 35% de leur pouvoir d’achat immobilier. Du moins, en ce qui concerne les habitants des 11 plus grandes de France selon les résultats d’une étude récente mettant en exergue les données chiffrées pointant dans ce sens en prenant en exemple le cas de Toulouse, de Bordeaux ou encore de Lille.
Avec 2021 qui vient à peine de commencer, nombreux sont ceux à penser que la persistance de la crise sanitaire pourrait être à l’origine d’un effondrement des prix immobiliers. Mais ce serait faute de le croire si l’on tient compte de l’avis des professionnels du domaine écartant l’arrivée de cette éventualité quelque peu décourageante pour le secteur.
UFC-Que choisir et La Banque de France, voilà deux entités différentes prédisant un futur quelque peu tumultueux pour les ménages les plus endettés. Ce, en faisant valoir que pour ces derniers, il y a de fortes chances que la situation financière et économique puisse se détériorer dans l’optique où rien n’est fait pour éviter le pire.
Le temps est révolu où devenir propriétaire relevait d’un vrai parcours du combattant pour les primo-accédants. Ce, pour la simple raison que le Haut Conseil de stabilité financière a décidé de leur faciliter la tâche en mettant en leur portée un outil qui devrait leur permettre d’y parvenir dans les meilleures conditions.
Que ce soit à travers les prêts immobiliers ou les rachats de crédits, ces services bancaires jouent un rôle majeur dans la vie des Français qui souhaitent acquérir une maison ou un appartement. Du moins, pour ceux qui peuvent compter sur ces offres pour mener à bien leur dessein.
Pour les autres, c’est une autre paire de manches notamment depuis que le Haut Conseil de stabilité financière a décidé de renforcer les conditions d’octroi qui en sont liées. Entendons par là les primo-accédants qui, à cause de ce durcissement, ont vu leur chance s’amenuiser.
Une situation qui est désormais rétablie si l’on croit la décision dernière en date du HCSF.
Avec la tendance haussière du poids des dettes immobilières sur la situation financière des ménages, le HCSF avait décidé que les conditions d’octroi de ce type d’emprunt devaient être durcies afin d’éviter le pire qui serait de voir la montée en force des défaillances de remboursement et des cas de surendettement.
Ce qui est chose faite sauf que cette décision a fini par écarter une partie de la population selon Maëlle Bernier, notre porte-parole s’exprimant en ces termes :
On avait des emprunts accordés à des gens qui avaient de l’argent, de l’épargne, les plus âgés de 40-45 ans.
Maëlle Bernier
Et d’ajouter :
Mais sur les primo-accédants, ça coinçait. On avait des primo-accédants qui étaient sortis du marché, y compris des jeunes fonctionnaires. J’ai vu des dossiers arrêtés parce qu’ils étaient à 34,5% d’endettement alors qu’ils avaient tous les deux la stabilité de l’emploi. Mais sur les primo-accédants, ça coinçait.
Maëlle Bernier
Conscient des impacts de sa décision sur les primo-accédants, le Haut Conseil a jugé utile de rectifier le tir.
Ainsi, il serait nécessaire de rappeler que dans le cadre de sa stratégie de durcissement des conditions, le Haut Conseil a décidé de :
Deux points majeurs qui ont été récemment assouplis étant donné que le taux d’endettement est passé à 35% et que les emprunteurs peuvent disposer de 2 ans de plus pour rembourser leur dette. Une bonne nouvelle pour les Français notamment pour ceux qui n’ont pas ou peu d’épargne dans l’optique où ces changements permettent :
Pour illustrer, on pourrait prendre en exemple le cas d’un couple qui gagne 3 000 euros nets par mois peut obtenir 12 000 euros de plus avec un taux d’endettement de 35% associé à coût d’emprunt de 1,10% sur une période de remboursement de 20%.
Avec la montée en force de l’épidémie du coronavirus engendrant une crise à la fois sanitaire et économique, l’on serait tenté de penser que l’état de santé du secteur immobilier tricolore serait fortement impacté. Mais ce serait faute de le croire si l’on croit un rapport récent des professionnels du domaine.
Jusqu’ici, les crises des années 2000 et 2008 s’illustrent à la liste des périodes les plus mornes de l’histoire en plongeant le monde dans des récessions économiques majeures. Et alors que les nations se remettent à peine des impacts de ces moments difficiles, voilà que l’épidémie du coronavirus fait son entrée pour essayer de les replonger dans cet univers plein d’incertitudes.
En France comme pour la plupart des pays où la présence de l’épidémie du coronavirus est détectée, force est de constater que la crise sanitaire a engendré une crise économique. Des problèmes majeurs se manifestant à travers les difficultés financières qui ne font que s’accentuer auprès des ménages désormais de plus en plus nombreux à se trouver dans une situation de surendettement.
Motivé par l’envie de mesurer les impacts de la crise sanitaire sur le pouvoir d’achat des ménages, l’entreprise Meelo a mené une enquête en ligne auprès des Français en septembre dernier. Une initiative lui permettant de découvrir que la situation n’est pas au beau fixe pour la majorité désormais obligée d’adopter différentes solutions pour rectifier le tir.
Les impayés ou les retards de paiement, ce sont là d’infimes parties des impacts des mesures de confinement sur les entreprises. Mais il semblerait qu’elles ne sont pas les seules concernées puisque des études récentes ont démontré que cette situation touche aussi bien les propriétaires de logements face à la défaillance des locataires.
Les impacts de la crise sanitaire sur le secteur immobilier, c’est sur ce sujet que se sont dernièrement concentrées les enquêtes trimestrielles de Meelo. Une stratégie permettant à ce cabinet d’étude de découvrir qu’en cette période de rentrée accompagnée d’une deuxième vague de confinement, les difficultés financières des ménages n’ont fait que s’accentuer.
Ces dernières années, la tendance veut qu’une catégorie spécifique de clientèle pèse plus lourd que les autres sur le marché immobilier tricolore. Entendons par là ces personnes âgées de plus de 60 ans qui selon les professionnels du domaine, disposent de tous les atouts nécessaires pour faire basculer la balance en leur faveur.
Dans l’Hexagone, nombreux sont les ménages à s’attacher à plusieurs contrats de prêt bancaire sans avoir trop de soucis à se faire quant à leur capacité de remboursement ou leur reste à vivre. Du moins, jusqu’à ce que l’épidémie du coronavirus ne fasse son apparition sur le territoire et engendrer des problèmes financiers sur son passage et semer l’inquiétude.
Après plusieurs années de tendance haussière avec une croissance relativement élevée en 2019, le pouvoir d’achat des Français a finalement fait machine arrière depuis l’apparition de la pandémie du coronavirus dans l’Hexagone. Un retournement de situation qui aurait pu être désastreux selon les membres du gouvernement mettant en exergue les éléments qui ont servi de coussins permettant d’amortir le coup.
Dans le Royaume chérifien, le taux d’endettement des ménages est nettement plus élevé que la moyenne enregistrée auprès de la majorité des pays émergents. Et selon BAM (Bank Al Maghrib), l’institution financière à la source des données indiquant dans cette direction, le prêt immobilier y jouerait un rôle non négligeable.
Voilà des mois, depuis le début de la crise, qu’un phénomène particulier se fait remarquer dans l’Hexagone. L’engouement des Français pour les villes moyennes en matière d’investissement immobilier. Une tendance qui n’a fait que se perpétuer selon les résultats d’une enquête menée par nos analystes sur la période de juillet à octobre.
Le cabinet d’étude GfK a récemment rendu publics les résultats de ses enquêtes concernant l’évolution du pouvoir d’achat des pays européens pour la saison 2020 en se basant sur les données disponibles en juillet dernier. L’occasion qui a permis de découvrir que la France fait partie des nations à voir le revenu disponible des ménages se détériorer.
En Suisse, le niveau d’endettement des ménages a toujours été bien plus élevé que la moyenne à l’international. Une situation qui aurait tendance à s’amplifier avec la montée en force de la crise sanitaire et économique selon les observateurs s’attendant à des aboutissements différents par rapport à cette explosion de la dette privée.
Une étude récente a permis de constater que dernièrement, le pouvoir d’achat des Français s’est quelque peu affaibli. Du moins, pour ceux qui envisagent d’investir dans l’immobilier neuf auprès des grandes villes françaises où la tendance est à la hausse en ce qui concerne les prix en prenant en exemple la catégorie des T3.
Au Maroc, force est de constater que l’encours des créances en souffrance détenues par les ménages a atteint un niveau quelque peu inquiétant depuis 2019. Et ce n’est pas le fruit du hasard si l’on croit Abdellah Belmadani, ancien directeur de la BAM mettant en exergue les éléments lui permettant d’arriver à cette conclusion.
D’après le calcul de l’Insee, la baisse du pouvoir d’achat pour 2020 est inférieure à celle de 2013. Un constat intrigant, mais qui peut s’expliquer par la politique menée par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire. En effet, l’État semble chercher à mettre les citoyens dans les meilleures dispositions financières possible.